Merci Jeanne pour ce très beau texte qui accompagne désormais mon légionnaire. Bravo pour vos multiple talents
Il est là, devant moi, sur ce papier glacé,
Et le regard perçant de ses agates noires,
Ne dit rien de ses guerres ou de ses désespoirs,
Ses lèvres restent closes et ses mains sont cachées...
Je ne peux, malgré moi, détacher mon regard,
De cet homme sans âge, à l'air déterminé,
Qui se fige un instant, tout caparaçonné,
Et qui peut disparaître, soudain, sans crier gare...
La rustique houppelande retombant sur le front,
Et le casque d'acier, qu'il porte comme un roi,
Dont les bajoues ornées, protègent le menton,
Lui font une couronne, mais qui ne se voit pas...
Les baudriers de cuir qui bardent sa poitrine,
C'est comme une croix sainte, sur son torse tendu,
Et son bagage lourd, que la capote arrime,
Lui fait comme des ailes, qu'il n'aurait jamais eues...
Et je vois dans ses yeux qui traversent les miens,
Passer l'ombre fugace d'une crainte subite,
Par-dessus mon épaule, que son regard évite,
Ce n'est plus le guerrier, mais c'est l'homme soudain...
Et je comprends alors, la solitude noire,
La douleur de l'absence et de l'espoir déçu,
L'amour de son pays, dont l'honneur est perdu,
Et les nuits sans sommeil, pour rêver de victoires...
Alors, sur ce dessin, fait à l'encre de Chine,
Tombe une larme d'or de mes yeux éblouis,
Et c'est comme un murmure qui sort de ma poitrine,
Car mon cœur de Princesse ne battra que pour lui........
Et le regard perçant de ses agates noires,
Ne dit rien de ses guerres ou de ses désespoirs,
Ses lèvres restent closes et ses mains sont cachées...
Je ne peux, malgré moi, détacher mon regard,
De cet homme sans âge, à l'air déterminé,
Qui se fige un instant, tout caparaçonné,
Et qui peut disparaître, soudain, sans crier gare...
La rustique houppelande retombant sur le front,
Et le casque d'acier, qu'il porte comme un roi,
Dont les bajoues ornées, protègent le menton,
Lui font une couronne, mais qui ne se voit pas...
Les baudriers de cuir qui bardent sa poitrine,
C'est comme une croix sainte, sur son torse tendu,
Et son bagage lourd, que la capote arrime,
Lui fait comme des ailes, qu'il n'aurait jamais eues...
Et je vois dans ses yeux qui traversent les miens,
Passer l'ombre fugace d'une crainte subite,
Par-dessus mon épaule, que son regard évite,
Ce n'est plus le guerrier, mais c'est l'homme soudain...
Et je comprends alors, la solitude noire,
La douleur de l'absence et de l'espoir déçu,
L'amour de son pays, dont l'honneur est perdu,
Et les nuits sans sommeil, pour rêver de victoires...
Alors, sur ce dessin, fait à l'encre de Chine,
Tombe une larme d'or de mes yeux éblouis,
Et c'est comme un murmure qui sort de ma poitrine,
Car mon cœur de Princesse ne battra que pour lui........
Jeanne
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| Portrait de légionnaire romain, Encre |
